Une fois de plus, la France a perdu la 58ème édition de l’EUROVISION avec 14 malheureux points !
Et qui est étonné ? Personne !
Non pas que la chanteuse, Amandine Bourgeois, ait fait une mauvaise prestation ; elle a fait ce qu’elle a pu et encore, avec beaucoup de courage compte tenu de ses problèmes de laryngite.
On a plus l’impression que le combat était perdu d’avance. Déjà, le fait de chanter en français semble pénaliser l’interprète, pour ne pas dire la disqualifier. Alors que l’anglais est de mise pour l’ensemble des chanteurs, nous tenons à faire valoir notre exception linguistique. Avec le résultat que l’on connait.
Du reste, chacun pressentait que c’était plié et pis, il paraissait même vital que l’on ne gagne pas, tant l’organisation d’une telle manifestation est hors de prix. Alors, devoir financer un événement de cette ampleur dont beaucoup se sont détournés serait un suicide fiscal !
Alors, pourquoi continuer à présenter une candidate qui, malgré toute sa bonne volonté, va chercher les profondeurs du classement ?
On peut se le demander car l’audience s’effrite d’année en année et ce sont 2,7 millions de téléspectateurs qui ont suivi le spectacle contre près de 4 millions l’an passé.
Car si tout n’a pas été tenté, beaucoup de pistes ont été explorées pour sortir de l’échec ; des interprètes connues et appréciées du public européen (Patricia Kaas, Anggun), une chanson déjantée des Fatals Picards... et rien n’y a fait.
Est-ce de la poisse ? Des chansons qui ne collent pas avec l’événement ? La langue française ? Des votes de complaisance entre pays ?
Peut-être un peu de tout cela et on se dit que Marie Myriam, avec son titre L’oiseau et l’enfant en 1977, restera bien seule sur le podium....
Et maintenant qu’une victoire semble plutôt hypothétique, qui va se lancer dans l’aventure ?